Figure n°40 Politiques du symptôme
Avec la participation de Gisèle CHABOUDEZ, Ursula RENARD HOMMEL, Amos SQUVERER Avec la participation de François ANSERMET, Sidi ASKOFARE, Paul-Laurent ASSOUN, Kader ATTIA
Depuis toujours le symptôme est politique. Autrefois, toute maladie était perçue comme un dysfonctionnement social, supposant des stratégies collectives pour réintégrer le malade dans son groupe. Avec l’essor du capitalisme, le symptôme a pris la forme moderne de la biopolitique, une gestion des corps permise par l’avancée du discours de la science. La subversion freudienne a saisi le symptôme comme expression d’un désir refoulé et son accomplissement, soit une façon de jouir. Lacan donnera à cette découverte toute sa portée, repérant Marx comme son inventeur. Dès lors, la psychanalyse s’articule aux autres modalités de lien social, donnant au symptôme une dimension politique, sensible à l’évolution des discours.